© Claire Cachelou
Juliette Leperlier
Artiste – auteure – sculptrice sur verre
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Transmission d’un savoir-faire
Juliette Leperlier n’arrive pas à la pâte de verre par hasard. Nous pouvons parler de transmission et de tradition familiale. Son arrière-grand-père, François Décorchemont (1880-1971), met au point la technique de moulage à la cire perdue au début du XXe siècle. Son père étienne Leperlier (1952-2014), et son oncle Antoine Leperlier (né en 1953), ont développé les recherches sur cette matière, médium de leur art. Elle a pour ainsi dire tous les éléments en main pour continuer à son tour cette aventure artistique. Mais elle ne veut pas que ce soit la matière qui la choisisse, mais, au contraire, que ce soit elle qui décide de l’apprivoiser.
L’artiste et son parcours
Elle suit donc des études d’arts appliqués, en sculpture à Paris, à L’ENSAAMA Olivier de Serres, pour découvrir d’autres techniques ou matières et, ainsi, s’éloigner de l’héritage familial.
Ne trouvant pas le médium qui peut correspondre à ses attentes d’expression, elle continue ses recherches à Paris, à l’Université de la Sorbonne, en arts plastiques. Elle y développe une pratique personnelle mêlant la sculpture en verre et la photographie.
Explorations avec la matière
A la fin de son master, elle choisit non pas de « revenir » à la pâte de verre, mais de commencer une nouvelle exploration de la matière, en repoussant les limites de la création. Pour elle, la pâte de verre est la synthèse de différentes techniques artisanales et artistiques faisant appel à de nombreux savoir-faire comme la sculpture, le moulage ou la verrerie mais aussi des connaissances chimiques et physiques du verre. C’est un travail d’anticipation et de projection d’une matière à une autre, qu’elle enrichit au fur et à mesure de sa pratique. En 2014, elle reprend l’atelier de son père pour se consacrer pleinement à sa création et devient, en Normandie, lauréate du Prix régional des Ateliers d’Art de France.
